samedi 3 novembre 2012

Pourquoi votre publicité est-elle muette ?

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Les couloirs et les quais du métro parisien exposent des affiches invitant les clients du métro à se rendre au spectacle (cf. infra, octobre 2012).
Mais pourquoi, alors que le nombre des écrans numérique croît, ces annonceurs continuent-ils de placer leur publicité pour les spectacles musicaux sur des affiches en papier au lieu de recourir à la vidéo ou au rich media ? La question peut être étendue aux annonceurs du cinéma, du spectacle vivant voire même aux émissions de radio ou de télévision.
Bien sûr, il faudrait ne sonoriser qu'un écran à la fois par couloir ou par quai pour éviter toute cacophonie. Mais quel emplacement préférentiel ! Le son pourrait n'être déclenché que lorsque des passants se trouveraient à proximité (son directionnel) ; l'exposition sonore pourrait être réservée à certaines tranches horaires, etc.
Tout cela semble techniquement possible. Pourquoi ne pas essayer ?




34 commentaires:

François Aubagnac a dit…

Effectivement, la question se doit d'être posée. En revanche, je ne crois pas que la meilleure solution soit d'imposer des écrans et du son à tous.
Les publicités pour les spectacles devraient proposer un contenu additionnel consultable à partir des smartphones.
Cela pourrait se faire avec des QR Codes, ou un système de réalité augmentée qui permettrait de communiquer plus efficacement, un peu à l'image de ces nouvelles campagnes de publicité en partenariat avec Shazam http://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/sfr-et-shazam-1012.shtml


Anonyme a dit…

les publicités sur les affiches sont très bien vues à longues distances surtout quand il s'agit des affiches lumineuses dans l'obscurité, ce qui permets de creer des images créatives et originales grace à des effets, cela est censé être largement suffisant et efficace pour attirer l'attention,
pourquoi doit on intégrer du son avec une image qui bouge pas?

Patrizia Lamprecht a dit…

C'est vrai, on doit se poser cette question, surtout parceque nous vivons dans un monde dominé par la téchnologie. La publicité est partout, les récipients sursaturés. La pub en écran intégrant la musique pourrait être un bon moyen pour attirer l'attention des récipients. On peut créer une éxpérience avec cette publicité parcequ'on touche plusieurs sens (auditif et visuel). Mais on doit avoir en compte qu'ils se pourraient créer aussi des éxpériences mauvaises: Qui veut écouter un concert de techno/rock à 7 heures du matin? Tous les personnes ont un autre goût de musique et on ne peut pas couvre tous. Si on combine la pub sur les affiches avec un QR Code, les récipents peuvent choisir eux-mêmes ce qu'ils veulent écouter ou pas. En outre, cette publicité coûte beaucoup et seulement les grandes "entreprises" / groupes de musique peuvent se permettre cette pub. Ensuite on appuye le "mainstream" et la concentration. On doit se poser la question si c'est bon que l'argent contrôle ce que nous savons du monde?

Bird_face a dit…

Est-ce que le bruit ne pourrait pas faire fuir le public? En effet, le matin après leur réveil les "commuters" regardent les affiches pour passer le temps en attendant une rame. Est-ce qu'un accompagnement sonore ne pourrait pas éloigner ceux qui cherchaient le calme ou ceux qui écoutaient déjà leur propre musique? Ou alors considérons nous que le public éloigné est celui qui n'était déjà pas intéressé, ceci créant alors une sélection adverse de l'audience?
Enfin, ceci n'est peut être pas mis en place par manque de convergence entre les dispositions légales des publicités qui ne sont sûrement pas les mêmes pour les différents supports.

Nastassja a dit…

Je trouve l'idée de mettre des publicités sonores sur des écrans dans le metro parisien excellente. Cela permettrait de capter l'attention des passants. Bien sûr, il ne faudrait pas qu'il y en ait trop, afin que cela reste agréable. ça pourrait être un superbe coup publicitaire pour les comédies musicales notament, qui sont présentes à Paris même.

LolaJ a dit…

De l'autre coté de la Manche, nos amis britanniques ont déjà adopté des publicités innovantes qui sont animées et sonores, notamment pour des comédies musicales comme le Roi Lion (Ecrans le long des escalators, sur les portiques d'entrée…). Utilisées depuis 2008, de telles formes de publicités permettent au produit concerné de connaitre un plus grand succès que sur des supports standards. Voici quelques liens qui montrent que la publicité dynamique et intéractive existe et fonctionne bien; alors qu'attendons nous? J'ai du mal a croire que JC Decaux serait moins efficace que CBS outdoor.


http://www.cbsoutdoor.co.uk/Our-Media/Digital/
http://moreinstoreca.wordpress.com/2010/08/22/london-underground-advertising-inspires-me-again/
http://www.youtube.com/watch?v=oy1QVTeVI_Y&feature=watch_response

Anonyme a dit…

Lors du Grenelle 2 la question de la pollution visuelle engendrée par les espaces publicitaires a été abordée pour le cas des villes. On pourrait se demander si cette question ne devrait pas aussi être soulevée dans le cas de l’espace public que représente le métro. On peut aussi s’interroger sur le droit pour l’usager de la RATP à ne pas se voir imposer une publicité agressive qui fait appel à plusieurs sens différents et le pousse à la consommation.
Outre une critique situationniste ou anti-pub à la Naomi Klein on retrouve notamment ces interrogations au sein du collectif des déboulonneurs qui à mon avis se feront un plaisir de déboulonner ce type d’affichage.

Loic Coelho a dit…

A la veille du grand prix de la communication extérieure, nombreux sont les spécialistes et experts du secteur à prendre parole sur ce sujet et sur le manque de créativité/interactivité des campagnes d'affichage.

C'est notamment le cas de Georges Mohammed Cherif qui, en tant que président/fondateur de l'agence Buzzman et juré du 39ème Grand Prix de la Communication extérieure, livre son opinion au site 100%media (interview dans son intégralité : http://www.offremedia.com/voir-article/laffichage-interactif-est-encore-sous-exploit-par-georges-mohammed-cherif/newsletter_id=155147/). Pour lui, l’affiche au sens "noble et académique du terme" n’existe plus vraiment aujourd’hui. Il ajoute qu'il est sans doute le média qui a le plus souffert créativement ces dernières années.

Pour révolutionner ce support et lui rendre ses lettres de noblesse, il semble que, comme vous précisiez dans un précédent post, la solution se trouve dans l'évolution interactive et digitale de l'affichage. Et pour G-M Chérif, là encore on peut et on doit aller beaucoup plus loin.

Lou-Anne Duthoit a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Stéphanie Micheloud a dit…

Techniquement il est possible d'avoir des publicités sonores mais dans la pratique cela reste problématique. Si toutes les affiches étaient sonores et actives en même temps, il y aurait une vraie cacophonie.
Et si on mettait plusieurs affiches sonores qui doivent prendre vie quand les individus passent devant, dans les endroits à forte influence toutes les affiches émettraient des sons et cela aboutirait aussi à une véritable cacophonie.

Nous sommes constamment submergés par les nouvelles technologies, parfois il peut être reposant et agréable d'avoir affaire à un media "vinage"! Et les affiches si elles sont attrayantes suscitent l'intérêt et l'envie des consommateurs et/ou spectateurs.

Gallois 14 a dit…

Je rejoins le précédent commentaire de Stéphanie Micheloud: déjà ultra connectés toute la journée devant nos ordinateurs,portables ou tablettes, nous devrions faire face une fois de plus à un nouvel outil du digital à un moment de la journée où nous souhaitons surtout "nous reposer", je pense notamment au matin ou au soir en allant ou rentrant du travail, alors nous risquons de finir épuisés !Il est tout à fait probable que ce nouveau type d'affichage se mettent en place mais alors faudrait-il que ce système soit implanté dans des lieux bien précis où les personnes sont enclines à être interpellées de cette façon. Ainsi, l'article y faisait d'ailleurs allusion,pourquoi pas dans les entrées de cinéma, ou de salles de concert directement? Sûrement plus astucieux que les métros...

J. V. Jones a dit…

Question très intéressante.
Le problème de la publicité sonore est qu'elle s'impose au public. Il est en effet difficile de faire abstraction d'un son, l'ouïe étant un sens ne pouvant être "fermé", contrairement à la vue, qui offre la possibilité au consommateur de pas regarder. Une publicité sonore force donc à la consommation, alors qu'une affiche permet la liberté d'intérêt.
Entre artistes musicaux ambulants, brouhaha des conversations et bruits des transports, la publicité sonore apparaîtrait comme un son "parasite".
Le monde du spectacle est animé, joyeux et bruyant. Toutefois il me paraît important de le respecter au moment de sa promotion, non en le transformant en parasite auditif, mais en offrant aux spectateurs la possibilité de s'y intéresser pour ce qu'il est: un art.

Isabel Zbinden a dit…

C'est peut-être aussi une question d'habitude. Les publicités dans le domaine du spectacle apparaissent souvent sous forme d'image avec les informations nécessaires aux potentiels clients (date, lieu...). Il y a tellement de diversité dans ce milieu que l'affiche est peut-être un des seuls éléments "standardisés".
L'habitude se situe également du côté du récepteur. Le format est tout de suite reconnu et on distingue ainsi très rapidement de quoi il s'agit, alors qu'une publicité dans un autre format nécessiterait peut-être plus de travail de la part de nos méninges (l'humain est souvent fainéant, il préfère donc la solution du moindre effort).

Kira Leuthold a dit…

J’ai visité Paris, justement le week-end dernier, et j’ai passé pas mal de temps dans les couloirs et sur les quais du métro. Les impressions que j’ai emmagasinées là, en bas, sont presque toutes liées à un seul adjectif : fébrile. Les seules choses qui semblaient être ni pressées, ni bruyantes, ni agitée étaient précisément les affiches dont on parle dans cet article. En fait, à mon avis, il était assez reposant de les regarder sans être stressé par des mouvements et des sons.
Je ne suis pas une ennemie des publicités qui recourent à la vidéo ou au rich media, pas du tout. J’aimerai seulement souligner qu’il faut faire attention au lieu où on place cette sorte de publicité. Parce que l’homme, même moderne et habitué à l’agitation, a une capacité de perception limitée. Et une fois que cette capacité sera dépassée, il commencera à décrocher, et une cible décrochée est une cible inutile.

Pourquoi leur publicité est-elle donc muette?
Peut-être pour que le métro de Paris ne devienne pas comme un site web envahissant avec des fenêtres Pop-up partout qu'on aimerait mieux fermer tout de suite.

AlbanePinelli a dit…

Pourquoi ne pas essayer, c'est vrai.

Cependant il est egalement vrai qu'une image vaut mille mots et qu'une image figée est encore aujourd'hui mieux comprise et plus facilement mémorisée que plusieurs images défilant à la seconde. C'est d'autant plus vrai lorsqu'on tient compte de la répétition de la vue de cette image en comparaison au grand nombre de messages publicitaires "vivants" auquel est confrontée la cible et qui parasite le fond du message.

Juliette_Frcn a dit…

Je tenais juste à préciser qu'un tel système de "son directionnel" et de "détecteur de passage" avait déjà été mis en place!
A l'origine, lorsque la RATP a commencé à s'équiper d'écrans publicitaires high-tech LCD en 2008, ceux-ci intégraient en effet des capteurs censés compter le nombre de passants qui les regardent et repérer où se pose le regard... voire même envoyer des messages publicitaires sur les mobiles des passants via un système de transmission bluetooth! ( http://www.01net.com/editorial/397944/la-pub-sanime-sur-ecran-lcd-dans-le-metro-parisien/%20_blank%20external-link-new-window ). Mais les associations antipub (telles que Souriez vous êtes filmés, Big Brother Awards, Robin des toits et Le Publiphobe...) étaient montées au créneau dénonçant des écrans publicitaires "espions" (en 2009). Lors de son arrêt rendu public en avril 2010, la CNIL a estimé que ces données, même si elles avaient un caractère personnel dans la mesure où elles pouvaient permettre d’identifier une personne, seraient rendues anonymes à très bref délai... et donc que le seul point à corriger par Metrobus était d'informer plus clairement le public. Par exemple, mettre en place un écriteau explicatif à côté de ces écrans.
Aujourd'hui, au 9 novembre 2012, je n'ai encore jamais vu un seul de ces écriteaux. Cependant, selon Norbert Maire, directeur de l’innovation pour Metrobus,
"si les capteurs étaient allumés, on informerait le public. Pour l’instant, on a décidé de ne pas activer tout ce qui permet de mesurer l’audience". Affaire à suivre donc!

Lin Emilie a dit…

Je pense le son dans le métro n'est pas forcément une bonne idée, vu le bruit qu'il y a dans le métro et le nombre de gens qui parle en même temps, il rique de ne rien entendre. Mais les écrans peuvent être plus efficace dans les stations que dans les couloirs de métro car les analyses montrent qu'en générale les individus ont une mémorisation plus sensible en moment d'attente.
L'affichage numérique est très dynamique à montréal, beaucoup plus d'installation d'écran qu'à Paris.
http://www.youtube.com/watch?v=hbfvPjzUAas

Kim a dit…

Les affiches de spectacles font parties d'un certain culte de métro parisien. Toutefois il faudrait que comme le reste, les publicités se mettent à la page de la technologie. Des publicités sonores donneraient un meilleur avant-goût des spectacles et attireraient l'attention de plus de passants.

Anonyme a dit…

En effet, quoi de plus impactant que d'animer une communication publicitaire pour un spectacle vivant par des écrans numériques ?!
Cependant, d'après mes souvenirs / mon expérience, la plupart des écrans numériques dans le métro ne sont pas encore forcément dans les meilleurs emplacements et sont encore trop souvent dans des zones de passages où les gens ne s'arrêtent pas forcement devant...(dans un virage, en bas des escaliers...)
En tout cas ils ne sont pas encore assez souvent sur les quais du métro, directement face au regard perdus et aux "temps de cerveaux disponibles" des utilisateurs du métro...
En effet, la place est bien sur occupée depuis toujours par ces immenses affiches, dont la lecture nous occupe pendant notre attente sur le quai.
Alors oui il faut que l'univers du spectacle investissent sur les écrans animés mais il faut que ces supports soient d'avantage mieux placés, afin que la communication soit optimisée !

Marie de Lignac

#Charles_226 a dit…

Je trouve que la publicité visuelle et sonore est très efficace mais pas dans les stations de métro où l'on se déplace rapidement et où une image suffit à capter l'attention.

Il y a bien évidemment aussi la question de la nuisance dans les moyens de transports qui dérange toujours.

A noter que la France n'affiche pas beaucoup de publicités papier dans le métro lui même contrairement à certains pays comme le Japon où il y en a partout ou encore l'absence d'écrans comme il en existe à Montréal, naviguant habilement entre actualité et publicité pour garder l'attention du passager.

Je pense qu'il vaut mieux réserver ce type de publicité dans des quartiers commerciaux à l'instar de Dotombori à Tokyo ou Times Square à NY.

Une idée pour les projets de restructuration du quartier de St Lazare ?

Anonyme a dit…

Face à un monde de plus en plus avancé dans la technologie, il est vrai que l'on peut se demander pourquoi certains s'obstinent à créer des affiches peu différentiables !

Je pense que nous sommes tout simplement qu'au début de ce nouveau monde, les affiches seront sans doute remplacées de plus en plus par des inventions plus originales.

Cependant, je pense que nous avons tous plus ou moins de difficulté à évoluer à CHANGER, faire évoluer les choses..
De la même façon, on sait que malgré l'arrivée du livre numérique, les livres papiers ne disparaîtront pas !
Nous sommes attachés à ce que l'on connait depuis toujours.

Pour finir, je pense que les gens seraient fatigués par ses bruits et interactions non désirés et incessants. Et seraient vite, bien plus que lacés : exaspérés.

Victoire_Quitté

Stéphanie Micheloud a dit…

Même s’il est possible techniquement d’avoir des publicités sonores, cela reste problématique. Si les affiches devaient s’animer au passage des passants cela créerait une véritable cacophonie qui serait insupportable et associerait les produits vantés par ces affiches à quelque chose de négatif, ce qui est opposé aux objectifs publicitaires.

Et nous sommes constamment submergés par les nouvelles technologies alors il peut être reposant et agréable d’avoir affaire à un media « vintage ». De plus une affiche bien conçue marque les esprits silencieusement.

Elisa Normand a dit…

Les marques ne sont pas les seules à utiliser des vitrines interactives...

Voici l'exemple d'une ONG brésilienne qui utilise à merveille cette technique. Le résultat est bluffant et très impactant. Je vous laisse en découvrir la vidéo avec ce lien http://delapubmaispasque.fr/2010/08/31/des-sdf-virtuels-au-bresil-pour-sensibiliser-aux-dons-de-vetements/

JordiA a dit…

Effectivement, il s'agit ici d'une question très intéressante. Pour ma part, je trouverais pertinent d'ajouter du son aux affiches concernant les comédies musicales ou autres concerts. Cependant, il faudrait que ça reste occasionnel et que les "points d'écoute" soient suffisament éloignés pour éviter une vraie cacophonie. Le bruit est constant et désagréable dans le métro, le son permettrait justement d'ajouter un peu de gaieté dans cet endroit sombre. Pour certains spectacles musicaux, ceci serait également une opportunité pour faire connaître une partie de ses morceaux. Quoiqu'on fasse, le métro c'est bruyant. Essayons donc de changer cette ambiance.

MargotteTsx a dit…

A l'instar d'un certain nombre de commentaires de cet article, j'admets que faire la publicité d'un produit musical ou cinématographique sans en exploiter les caractéristiques d'animation apparaît frustrant et "contre-nature".
Pour autant,dans un monde inondé par le divertissement, rien de tel parfois qu'un élément figé de communication. Alors oui, on crie à la mort de l'affichage mais parfois, je suis persuadée que l'absence de son et d'animation peut avoir plus de force et d'impact car elle laisse l'audience imaginer et faire de ce qu'elle perçoit, ce qu'elle veut y trouver...

Lou-Anne Duthoit a dit…

C'est vrai, pourquoi sont-elles encore muettes? Peut-être parce qu'avec toutes les nouvelles technologies qui nous entourent, la recette "vintage" reste finalement adaptée aux biens culturels car moins agressive. Imposer du son au public pourrait créer un effet de réactance chez le public. A mon avis, les publicités pour les spectacles appellent à l'émotion et doivent piquer la curiosité, presque évoquer la nostalgie. Je dirais donc non à la musique imposée, mais pourquoi pas un logo qui, une fois pris en photo avec son smartphone, téléchargerait gratuitement un morceau, quelques répliques d'une pièce de théâtre ou une bande annonce?
(commentaire posté le 7 novembre 2012 à 17:09)

MeunierH a dit…

A noter que Microsoft pour la sortie de Surface a eu une idée très innovante de recourir à l’agence UM du groupe Mediabrands: je vous laisse y jeter un oeil mais l'idée lumineux dans les couloirs du métro :http://www.marketing-alternatif.com

Unknown a dit…

Il faudrait selon moi s’intéresser de plus près aux comportements des usagers. Car personnellement, j’ai en tête l’image de pendulaires pressés, qui se déplacent d’un point A à un point B, sans porter grande attention à ce qui les entoure. Mais la question est intéressante puisque justement, le son pourrait être une opportunité à saisir pour capter leur attention.
Toutefois, je ne suis pas sûre que ce type de publicité serait bien accepté par le public car dès que l’on ajoute du son, cela devient vite intrusif. Je me demande aussi si les couloirs et quais de métro serait réellement de bons emplacements car ce sont des endroits déjà très bruyants : y a-t-il encore des espaces sonores disponibles ou sont-ils déjà saturés ?
Cela me fait penser à ces sites web où dès le chargement de la page, on doit affronter son, image/vidéo et trois pops up… Il n’y a rien de plus agaçant ! Car ces publicités ne sont pas seulement là, elles s’imposent à nous et sont en ce sens intrusives. Est-ce que l’on veut vraiment faire la même chose dans les lieux publics ?
Finalement, je peux concevoir ce type de contenus publicitaires comme des actions ponctuelles mais j’ai de la peine à imaginer qu’il se généralise. Comme mentionné par Gallois 14, il me semble important de choisir des endroits appropriés/spécifiques dans le cadre de la promotion d’objets spécifiques (cinéma ou comédies musicales par exemple).
Pour terminer, je pense que l’élément fondamental d’une action de communication reste la créativité. Selon moi, une (simple) affiche bien conçue peut encore attirer l’attention sur les quais de métro !

Anonyme a dit…

Je rejoins les commentaires mentionnant cacophonie et mal de tête de fin de journée accentué par des bandes-sons dans le métro.
En ce sens, les spectacles vivants ne gagneraient pas forcément à faire de la publicité intéractive SONORE dans ces lieux de passages.
Je précise bien SONORE car, et c'est là où je veux en venir : quelle meilleure publicité pour une pièce de théâtre qu'un extrait d'une scène joué par les comédiens ? Au contraire du cinéma, où l'affichage simple a plus de légitimité, l'émotion du théâtre est peut-être difficilement percevable sur une image fixe. Dans ce cas, diffuser sur les écrans digitaux des extraits courts et sans le son.

On évite alors d'aggraver l'éventuelle migraine des passants tout en profitant d'un levier émotionnel plus grand.

@HelferClaire

Anonyme a dit…

Il est vrai que le cinéma pourrait diffuser les bandes-annonces au lieu d'affiches statiques.
D'autant plus que le trajet en transport n'est pas un moment de repos.
Pour pallier au bruit ambiant, il pourrait être utile d'avoir des écouteurs branchés à l'écran, ou même de se connecter à une station radio qui émettrait le son lorsque l'on passe devant (grâce à la géolocalisation, si la personne l'a activée).
De toute façon, l'ère du digital n'est qu'à ses débuts !
@VeroCormierChet

Unknown a dit…

La publicité sonore/visuelle doit avoir un impact certain pour les annonceurs étant donné le nombre d'utilisateurs du service RATP.
Cependant, je n'en vois pas vraiment l'intérêt dans les couloirs où tout le monde se dépêche: je vois mal les gens s'arrêter en plein couloir pour regarder les publicités alors qu'ils doivent prendre leur métro pour aller au travail.
Cependant, j'ai pris le métro à Milan, et il y avait sur les quais des écrans publicitaires: il y avait des publicités commerciales, mais aussi la météo. Et j'ai trouvé ça pas mal! Ca occupe pendant le temps d'attente, et tous les usagers regardaient l'écran (qui n'était pas du tout agressif).
Mais ce n'était en période de pointe...dans ce cas peut être qu'avec la foule la publicité sonore peut paraître agressive...

Unknown a dit…

Et concernant la publicité sonore et visuelle dans le métro, les marchés des spectacles vivant et du cinéma trouvent à mon avis comme vous le dites davantage leur place ici plutôt que des biens de grande consommation.

Rafael-i-226 a dit…

Outre les couloirs et les quais, pourquoi pas penser aussi à équiper les tunnels en dispositifs publicitaires originaux ?

Depuis déjà une dizaine d'années à Pékin (2004), et depuis à Rio,Londres ou New york, les tunnels du métro de Pékin sont dotés d'une série de panneaux d'affichage électronique installés sur le parois.
Le dispositif consiste à poser sur les murs du tunnel qui séparent deux stations une série de publicités en images fixes, mais qui avec la vitesse du train donneront aux voyageurs une impression d'image animée.
Bien qu'assez couteux pour le moment, ce procédé garantit cependant un effet visuel très impactant.


Regardez plutôt :
http://www.journaldunet.com/economie/tendances/publicite-partout-lieux-insolite/4-tunnel-metro.shtml

Johanna M. a dit…

Sur le principe, l'idée est intéressante mais pourquoi tout "digitaliser" ? Je pense qu'il est important de s'interroger sur le coeur de cible. En effet les 15-20 ans peuvent y trouver un intérêt, un amusement, un passe temps mais concernant les usagers parisiens ils me paraissent moins réceptifs. Pour ma part je serais agacée, il y a déjà tellement de sollicitations visuelles et de bruit dans le métro pourquoi en rajouter ?! Et puis un critère qui n'est pas négligeable est l'aspect pécuniaire, mettre en place un tel dispositif couterait beaucoup d'argent et en terme de retombées je ne pense pas que ce soit réellement avantageux ....