jeudi 26 décembre 2013

Réseau social de mamans : actes de paroles

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Parole de mamans, (PDM) est un "magazine participatif". Les mères, actuelles et futures, peuvent en être rédactrices et lectrices (les pères aussi d'ailleurs), blogueuses et ambassadrices. C'est une communauté, où l'on recommande, partage, échange, témoigne, conseille ; un forum aussi.
C'est un magazine qui s'organise en réseau social, en réseau de blogs et de sites. Et sur son site, on peut feuilleter le magazine : c'est aussi le magazine d'un réseau.
Le magazine-réseau est aussi actif sur Facebook (42 000 like), sur Twitter (5 000 followers), et sur YouTube et Dailymotion avec des vidéos, et sur Pinterest et Instagram avec des photos.
Et il y a aussi des hors-série (loisirs créatifs, cuisine, guide d'achat), des numéros spéciaux (guides, Best of, etc.).
Et ce n'est pas terminé car il en manque encore : il n'y a pas d'applis pour smartphones...
Parole de mamans est en train de devenir un magazine total s'adaptant à un lectorat complexe, à des centres d'intérêt multiples, des pratiques de communication changeantes, pour des femmes plus qu'actives, co-managers de foyers avec enfants, foyers de plus en plus compliqués, fatigants souvent, et passionnants. Avec plus de 820 000 naissances chaque année en France (INSEE, 2012), le potentiel de croissance et d'invention de ce multi-média est imposant.

Un magazine, ce n'est vraiment plus ce que c'était il y a vingt ans. Enfin, oui et non.
  • La distribution des contenus s'est diversifiée ; donc l'organisation de ces contenus est complexe, moins linéaire : il y a désormais beaucoup de triage et d'aiguillages dans le chemin de fer. 
  • Le revenus se sont diversifiés. La publicité, c'est à la fois des pages dans le magazine et du display en-ligne ; s'y ajoutent maintenant les data de toutes provenances (first party : comportements, blogs, abonnements, etc.). Le ciblage peut aller du plus fin (n jours de grossesse, âge des enfants, département... et l'on croise...) au plus large (parents, femmes). La commercialisation de cet espace et de ces données par une régie est devenue un métier technique : trading desk, clusters, RTB, SSP, etc.  N.B. Parole de mamans participe à une offre de couplage Web avec aufeminin.com, netmums, lancé début 2013. Besoin de volume ?
Ce qui n'a pas changé, c'est le contenu, le rédactionnel, ce qui fait que la lectrice feuillette, lit, écrit, parcourt, partage, reprend en main pour suivre une explication, consulte pour trouver une information, un modèle, copier une adresse, un lien, une recette...
Le magazine et le site sont aussi écrits en partie par des parents/lecteurs, certes mais, au travail traditionnel de rédaction, cette participation ajoute l'animation et l'orchestration du réseau tous-azimuts dont le magazine est le cœur.

De plus en plus orienté pratique plutôt qu'opinion, un média comme celui-ci n'a plus de définition simple qui soit opérationnelle. Parole de mamans est devenu un objet médiatique nouveau : complexité d'usages, de supports, de lectures, de revenus. Cette complexité, cette effervescence continue, les outils de mesure et de commercialisation courants ne savent pas en rendre compte, ne peuvent pas les faire valoir pleinement. Seule sans doute la commercialisation par la data peut synthétiser, organiser et valoriser tous les aspects de cette "audience".
Audience ? Diffusion ? Lectorat ? Contrat de lecture ? Comme cette terminologie semble désormais surannée, mal adaptée pour décrire les activités de communication dont Parole de mamans est le sujet et l'objet, dont il traduit le besoin, et l'occasion ! Et ce n'est pas le recours à la notion si confuse d'engagement qui peut y ajouter quelque clarté.


Trimestriel, 2,9 € le numéro, 10 € l'abonnement annuel.
Lancé en octobre 2006.
81 300 exemplaires mis en distribution (Source : OJD, le magazine est classé dans la presse périodique gratuite d'information, depuis 2009).
Le réseau déclare 400 000 membres.
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